Lassé de l’analyse des actualités liées au jeu vidéo et à l’actualité numérique? Vous en avez assez des tests consensuels produits par des hordes de journalistes toujours plus formatés? Vomissez-vous aussi lorsque vous posez vos yeux sur un article sans sources vérifiées et sans aucun style littéraire? Est-ce que l’écriture, la vraie, vous manque dans la production critique de la presse grand public? Si oui, vous êtes au bon endroit; installez vous confortablement, ouvrez une bonne 8-6 (ou une tisane à la menthe pour les plus passionnés) et prenez le temps de venir goûter nos spécialités. Nous espérons tout de même que vous n’avez rien contre les mets trop salés; si c’est le cas prenez place tout de même et ne prenez pas cet air dégoûté, votre palais s’y accommodera très bien, c’est promis!
Bonjour et bienvenue à tous et toutes sur DSDJ! Le premier webmedia qui vient remettre un coup de propre à la critique de l’actualité relative au jeu vidéo indépendant, et autres sujets croustillants reliés à ce domaine. Si nous sommes réunis ici aujourd’hui, c’est que nous avons fait le choix de convertir nos nombreuses heures consacrées à notre passion en production écrites cohérentes afin de vous fournir des tests, actualités et autres joyeusetés; le tout dans un écrin de subjectivité absolument délectable. Entre paires de claques assumées et assénées du bout de la plume, réflexions conceptuelles et branlette intellectuelle autour de concepts sérieux, soutenus par de la vraie bibliographie: DSDJ joue sur plusieurs fronts.
Nous consacrerons exclusivement nos efforts sur des jeux destinés au PC; si cela démange les plus consoleux d’entre nous vous conseillons évidemment Arlaigix, un médicament très efficace en cas de réaction histaminique intense.
DuSeldesJeux.fr n’étant évidemment pas un projet rémunéré pour le moment (Nous avons bien tenté d’aller toquer à la porte de Webedia pour gratter des biftons mais ces lourdauds ont osé nous foutre dehors manu militari d’un bon coup de pied au cul) mais si le contenu vous plait vous pouvez nous aidez à financer notre hébergement et pourquoi pas nous permettre de s’acheter un Yacht pour le faire mouiller dans le port de Cannes. A vous de voir!
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Pour en savoir plus sur notre ligne éditoriale
Je vous présente mon acolyte, Mortuus. Tombé dans la marmite à 4 ans avec sa première disquette du jeu Aladdin sur Windows 1998 doté d’un disque dur du seigneur de 256 Mo ainsi qu’une configuration qui peinerait aujourd’hui à faire tourner correctement Excel.
Progressivement, son âme fut aspirée dans ces univers virtuels. Il n’était pas question de faire l’impasse sur les jeux éducatifs ; il y avait également la nécessité de convaincre les parents que le jeu vidéo n’allait pas faire de leur fils un attardé mental. Son cœur balança ensuite vers l’ensemble des jeux de la Super Nintendo et d’un émulateur Megadrive qui ont tourné chez lui bien plus qu’une catin sur les trottoirs de Perrache . Le plombier Italien l’a par la suite franchement attiré ; virtuellement, de ce que j’en sais ; mais Mortuus demeure un homme mystérieux sur cet aspect-là précisément. En jonglant ainsi entre PC et consoles Nintendo pour les soirées alcoolisées entre amis, il se plaisait, de ce fait, dans de multiples genres de jeux, autant ceux axés sur la compétition que ceux basés sur l’amusement pur et innocent. Mortuus un joueur multi-genres, avec bien trop de temps de jeu pour une seule vie de trentenaire. Réputé dans son cercle comme un joueur hardcore incontesté il est compétitif et tenace, et garde perpétuellement comme objectif d’être le meilleur, même si le jeu n’en vaut pas la peine, c’est dire. Un soupçon de seum et une capacité d’immersion rapide le décriraient tout aussi bien qu’un bon vieux Alt+F4, tapé avec précision et rapidité sur son clavier chinois à 25 balles.
Il affectionne particulièrement la confrontation à la difficulté , un jeu trop facile sera pour lui l’équivalent d’un immonde café Nespresso préparé avec une eau bien chlorée. Un bon dosage entre frustration et plaisir de la « rejouabilité » est nécessaire pour son plaisir ultime ; c’est pourquoi les rogue-like sont sa came actuelle. Il est très sensible au potentiel immersif de certains jeux ; il l’est également aux graphismes, à l’écriture, au lore, à la BO ou encore au fait de pouvoir s’identifier aisément à un héros. Il est un grand fétichiste de l’ensemble des Dwarf-Fortress-like avec plus de 700 heures de jeu sur Rimworld ou encore 500 sur Oxygen not Included. Il préférera d’ailleurs toujours une bonne partie d’un de ces jeux qu’une bonne balade au soleil comme un être humain normal. Mais son secret est ailleurs: son organisme, par le biais de son épiderme est capable de photosynthèse à partir du moment où celui-ci est exposé à une lumière dont les longueurs d’onde vont de 380 à 450 nanomètres. C’est-à-dire la lumière dite bleue et qui émane constamment de nos écrans. Cela lui permet donc de ne pas s’alimenter ou même boire sur une période de plusieurs jours. Impressionnant n’est-ce pas?
Avec l’évolution de son parcours professionnel, il a progressivement compris l’agencement des rouages qui font fonctionner la machine vidéoludique. Son esprit critique s’est éveillé face aux choix de game design ou plus globalement des orientations de développement des jeux auxquels il jouait grâce aux compétences techniques acquises en autodidacte. Nécessairement concerné par les médias plus ou moins douteux qui traitaient de jeux vidéo, il a vite compris que la presse grand public tombait en dégringolade suite à la lecture de nombreux tests foireux et complaisants à l’égard de bon nombre de licences.
C’est pourquoi il a fait le choix de se joindre à moi dans cette fabuleuse aventure .DuSelDesJeux, un projet ambitieux, une promesse au goût de sel qui trouvera des amateurs éclairés pour venir la déguster entre deux parties de Fortnite. Non, c’est évidemment une boutade; si vous osez jouer encore à cette bouse, mon ami Mortuus se fera un plaisir de vous banIP.
La config du pigeon de la pénurie
C’est à l’aube des années 2000 que je suis tombé en amour pour ce fantastique média qu’est le jeu vidéo. Et je n’avais évidemment pas idée de l’immensité de possibilités que cette boîte de Pandore était prête à m’offrir.
Tout a commencé avec la rencontre de la franchise Adibou et celle de la Famille Cosmic; s’en est suivie une longue période ou j’ai découvert la richesse du jeu vidéo par les nombreuses démos offertes dans les paquets de céréales du Monoprix voisin. En dépit du fait que Kellogg’s est l’un de ces nombreux géants agro-alimentaires qui n’hésite pas à user de l’esclavage de mineurs pour faire tourner leur gros business, je dois quand même les remercier pour ces démos offertes. Quelques temps plus tard, une première claque vidéoludique me tamponna la tronche lorsque je lançai Morrowind pour la première fois en 2007 sur mon grille-pain de l’époque. Mon esprit ne s’en est jamais vraiment remis, et c’est à partir de là que toute mon épopée virtuelle démarra.
J’ai, depuis, usé au bas mot plusieurs dizaines de milliers d’heures de ma vie sur de nombreux genres différents; consoles ou PC, là n’est pas vraiment la question. Nous le savons tous, ce débat est sans saveur; allez au diable si vous pensez l’inverse! Si j’avais passé autant de temps sur une selle de vélo que devant un écran, je ne serais pas là à vous écrire et sillonnerai peut-être les routes de la Grande Boucle, qui sait ? Plutôt joueur PC depuis ces dernières années, mes véritables coups de cœur sont de nature assez variée: Minecraft, la trilogie Bioshock, Euro Truck Simulator 2 ou encore des pépites indés comme 7 Days to Die ou Mordhau. Tout cela évidemment au détriment de certains aspects de mon cursus universitaire, tu sais les CM en L1 le vendredi après-midi qui sont dans ton agenda mais où tu n’iras jamais parce que t’as ton putain de circuit de Redstone à finir dans ta base?
Quelques centaines de jeux différents sont passés entre mes mains, mais pas de hardcore gaming pour moi ! Bien qu’expérimenté et plutôt cultivé dans le domaine, la rage de gagner et la compétition ne restent que secondaires dans ma manière d’aborder l’expérience de jeu. Cela ne m’empêche pas de pester comme un gros sagouin contre des IA mal calibrées (Qui a dit Ubisoft?), un level design issu d’un cerveau amoindri ou de quitter brutalement une partie lorsque je perds une énième fois contre un boss doté de trois pauvres patterns de coups. Je reste cependant mesuré, et voir un joueur pleurer ses morts devant une partie de League of Legends reste pour moi un plaisir coupable, et me mettra quasiment une mi-molle si je me laisse un peu aller.
Avec une préférence désormais pour les jeux immersifs et difficiles, je ne crache pas non plus sur la facilité si celle-ci sert un gameplay paisible basé sur la contemplation. Sensible à l’immersion autant qu’à la qualité de l’écriture, j’apprécie tout autant le fait d’éviscérer des abominations au calibre 7,62 dans Killing Floor 2 en mettant mon télencéphale sur pause le temps de quelques heures.
J’ai toujours vu à travers le jeu vidéo un média qu’il faut aborder avec toute la complexité qui lui est due. Il n’est pas qu’un simple divertissement reposant sur une interaction homme-machine, il est bien plus que cela. Le jeu, de manière générale, est un reflet virtuel de l’esprit et du collectif humain; celui-ci raconte notre histoire avec parfois l’efficacité du conte? Il est aussi un divertissement à considérer pleinement comme un marqueur de notre époque. Il semblerait que la presse spécialisée grand public, depuis plusieurs années, fasse l’impasse de ces postulats et ne soit plus réellement en mesure de produire de la critique telle qu’elle devrait se faire : en remettant le verbe au centre de l’analyse, en soignant la qualité de la rédaction (Coucou JV.com!) et en faisant intervenir le point de vue d’autres disciplines pour garantir la construction d’un point de vue élaboré sur un sujet ou un jeu.
Lassé de ces avis sans sel et sans reproches, il y avait un coup à jouer. J’ai affûté ma plume d’écrivain et je pars désormais en croisade avec mon compagnon Mortuus le technicien, avide de voyages numériques et de coups portés dans le dos avec technicité et savoir-faire. Le projet DuSelDesJeux nous a semblé être la voie naturelle pour nous exprimer librement.
La config “Je pisse sur Intel et Nvidia mais je veux des perfs”