Ultimate Ragdoll Game : l’exutoire parfait de vos journées de merde ?

Pourquoi s’intéresser à ce jeu ?

Tout d’abord car le studio qui le développe (Tornado Games) est à l’origine de plusieurs jeux de qualité moyenne, mais aux concepts farfelus : Nudist Beach Simulator nous invitait en 2020 à survivre aux assauts de nudistes sur une plage de sable fin, non contents de vous voir arborer un magnifique slip rouge. Sausage Fiesta, sorti en 2021 proposait à 4 joueurs en coopération d’incarner des saucisses afin de participer à des mini-jeux sur différentes cartes. Ces concepts hautement intellectuels éveillent particulièrement mon intérêt dans l’univers de la production indépendante. Même si ces titres sont passés relativement inaperçus, je trouverai cruel de ne pas mettre plus en avant le futur bébé de chez Tornado Games. 

Comme je vous l’ai expliqué, je me considère quasiment comme un fétichiste des moteurs physiques. Je dois certainement être un des rares joueurs ayant passé des centaines d’heures sur Pain à l’époque de la PS3, un mini jeu simpliste qui consistait à catapulter un personnage sur une map chargée d’éléments divers pour tout détruire sur son passage. J’ai été capable de rejouer des dizaines de fois la même séquence sur Max Payne 2 juste par plaisir de voir les ennemis se désarticuler différemment selon ma manière de les exécuter. J’ai dû passer autant de temps sur Skyrim à jouer à simplement jeter objets et cadavres dans tous les sens qu’à faire les différentes quêtes, pour satisfaire ce plaisir d’admirer les lois de la physique s’exécuter dans un soft. Plus récemment, l’arrivée du moteur Euphoria avec GTA IV a été pour moi une réelle bénédiction. En bref, la physique d’un jeu est l’un des premiers aspects que je scrute attentivement.  Véritable gage de réalisme de l’expérience de jeu, c’est aussi une  manière pour moi de se défouler violemment.

Autant vous dire tout de suite qu’au moment où j’ai vu apparaître Ultimate Ragdoll Test dans les prochaines sorties en 2023, mon cœur n’a fait qu’un bond. Même si très peu d’informations sont aujourd’hui accessibles, il semble tout à fait réaliste de supposer que le jeu sera un sandbox où il sera possible de torturer à l’infini des ragdolls. Autrement dit, de véritables poupées de chiffon entièrement soumises à la volonté et à l’imagination du joueur. Je me vois déjà propulser d’innocents mannequins à plusieurs centaines de mètres pour les éclater contre un mur, leur faire tomber d’énormes cubes de plusieurs tonnes sur la courge ou encore empiler des corps les uns sur les autres tout un buvant un café chaud et rassurant. En bref tout ce dont je peux parfois rêver de faire dans la vie réelle lorsque quelqu’un me casse les burnes, mais qu’il est malheureusement impossible de réaliser en raison de ce truc un peu démodé que l’on appelle « Droits de l’Homme ».

C’est donc un jeu à surveiller de très près, tout en espérant que l’optimisation soit bien travaillée, que le contenu ne soit pas trop chiche et que le code du jeu soit ouvert au modding. Même si la date précise de sortie n’est pas encore connue, le développeur a indiqué récemment que le jeu était à 80 % terminé. Je m’en frotte les mains d’avance et il me tarde d’assouvir mes pulsions sadiques sur ces petits êtres virtuels.