
Posté le 7 mars 2023.
S.T.A.L.K.E.R : une série lancée en 2007 par le studio ukrainien GSC Game World et qui fut la référence ultime dans le genre FPS/Survival/RPG. Jamais un seul concurrent n’a réussi à lui arriver à la cheville. La franchise s’était vendue à 4 millions d’exemplaires en août 2010. Le développement de la suite du troisième épisode, S.T.A.L.K.E.R : Call of Pripyat, ont été officiellement annoncés en août 2010, puis annulés deux ans après. En 2018, le studio donne de nouveau un signe de vie en assurant le développement d’un nouveau S.T.A.L.K.E.R 2. Un soupir de soulagement pour tous les fans, qui attendaient donc le jeu en 2021. Celui-ci fut alors repoussé en 2022. Nouveau et dernier coup de théâtre à ce jour, GSC Game World suspend indéfiniment le développement du jeu après l’invasion russe en Ukraine en février 2022. Néanmoins, le studio a aujourd’hui déplacé ses studios en Tchéquie afin de terminer leur projet et a annoncé une date de sortie officielle en 2023 via leur Discord officiel. Que sera alors le nouveau S.T.A.L.K.E.R ? Une suite digne de ses aînés, qui avaient placé la barre très haut il y a plus de dix ans ? Ou encore un FPS banal de plus à remiser au fond de nos placards virtuels ?
Premièrement car il est l’héritier d’une série qui a marqué l’histoire du jeu vidéo au fer rouge tant ces opus ont repoussé les codes vidéoludiques de l’époque. Le premier jeu prenait place à Pripyat, 20 ans exactement après la catastrophe nucléaire très connue de la centrale de Tchernobyl. Une nouvelle explosion nucléaire avait ravagé la ville, la transformant alors en un endroit désolé, appelé la Zone. Autant vous dire que ce n’était pas l’endroit idéal pour poser ses RTT et son gros cul dans un transat en attendant patiemment que les vacances se terminent. Le joueur était véritablement livré à lui-même, en proie à d’affreuses créatures déformées par les radiations et à différentes factions en guerre ouverte. En plus de cela, S.T.A.L.K.E.R n’a jamais été un jeu qui vous prenait par la main pour vous expliquer les rouages de son gameplay. Il était question d’apprendre à la dur, de mourir maintes et maintes fois : de faim, de saignements, d’une trop grande quantité de radiations etc. Le tout sur une carte véritablement immense pour l’époque, avec bon nombres de quêtes et d’événements dynamiques et un système de réputation auprès des factions présentes en jeu selon votre agissement envers elles. Bref, le potentiel de roleplay du jeu était immense et rarement un joueur de la période 2007-2010 a pu se sentir à ce point impliqué dans un monde vivant de manière plus organique que logicielle.
Deuxièmement, cette suite espérée depuis 13 ans maintenant nous promet monts et merveilles en plus d’un moteur graphique aux petits oignons comme vous pouvez vous en apercevoir sur les différentes captures d’écran officielles du jeu. Le renouveau graphique semble réellement costaud et laisse à penser que les équipes ont travaillé d’arrache-pied sur ce point pour rattraper les treize ans d’absence de la licence. Le système de factions, un des points les plus brillants de la série à l’époque, sera toujours présent et a apparemment été remanié pour offrir une expérience de jeu plus immersive encore. On nous promet également une quantité d’armes différentes et personnalisables à souhait ainsi qu’une refonte de l’I.A. des mutants, qui les rendront très imprévisibles et donc forcément très chiants à combattre. Comme ses ancêtres, S.T.A.L.K.E.R 2 proposera une histoire non-linéaire et aux fins multiples, laissant le joueur faire son choix de parcours à de nombreux embranchements. Les développeurs semblent également insister sur un système de simulation de vie nommé A-lfe 2.0, censé rendre le monde du jeu encore plus vivant et réaliste. Comme ses prédécesseurs, celui-ci intégrera un système de survie basé sur la gestion du sommeil, de la faim, des blessures et des radiations. Dernière information, et pas des moindres, le jeu sera ouvert lui aussi au modding, ce qui laisse présager que l’énorme communauté gravitant autour de la série sera apte à nous pondre du contenu supplémentaire en pagaille.
Sur le papier, le futur bébé de GSC Game Orld coche donc toutes les cases d’une suite qui pourrait d’ores-et-déjà se poser comme une nouvelle référence du genre. Ma seule crainte, que le studio ait cédé aux sirènes du jeu pour tous, en ayant grandement baissé la difficulté de l’expérience de jeu comme cela a a été le cas pour de nombreuses licences. Espérons que cela ne soit pas le cas, et que ce S.T.A.L.K.E.R 2 atteigne à la fois ses ambitions et le cœur des premiers fans.
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